L’obtention du baccalauréat marque une étape dans la vie. Il équivaut presque à un rite de passage vers la vie estudiantine, celui de l’enfance à la vie d’adulte. Mais bien évidemment, les études ne s’arrêtent pas là. Le plus dur reste encore à venir. Il est rare en effet de trouver un travail intéressant et bien rémunéré en possédant seulement ce diplôme. Beaucoup choisissent ainsi de poursuivre des études supérieures visant généralement une spécialisation. Un mauvais choix a des conséquences sur le long terme, car de cela dépend sa future carrière.
Choisir sa filière selon ses passions
Ce n’est pas un cliché, pour les études, il est important de choisir un domaine dans lequel on se passionne. Cela permet de garder la motivation en cas de difficulté. À l’université, on n’étudie plus pour réussir les examens, mais pour se former à son futur métier. Par contre, il n’est pas avisé de se baser uniquement sur ce qu’on aime. Pendant la jeunesse on est par définition instable. La génération y a d’ailleurs la réputation d’être volage. Les étudiants changent de passion sans transition d’un moment à un autre. Il est donc important de reconnaître leurs vraies aptitudes et de les orienter. D’ailleurs, le chemin du succès n’est pas toujours celui des grandes filières. D’autres métiers voient le jour notamment avec le développement des NTIC. Le futur adulte peut avoir plus de chance de réussite en suivant une formation professionnalisant après le bac. Le choix de série (S ou L par exemple) détermine déjà une partie des compétences du bachelier. C’est pourquoi les études universitaires ou dans de grandes écoles faisables sont délimitées en premier lieu par le choix de la série. Quoi qu’il en soit il est important de faire connaitre aux jeunes bacheliers les débouchées si jamais ils optent pour telles ou telles études. Il existe des plateformes qui les assistent pour prendre les meilleures décisions et envoyer leurs candidatures auprès des universités ou écoles de renoms. Actuellement les filières les plus prisées restent le Droit et la médecine. Mais il est assez difficile d’y accéder sans de bonnes notes.
Les choix qui s’offrent aux étudiants
La société actuelle est consciente de la diversité de talents des jeunes bacheliers. Il existe un cursus pour chaque typologie d’étudiant. En France, les possibilités se déclinent en 5 catégories. On a ainsi les écoles spécialisées, en premier lieu. Dans celle-ci, les étudiants se forment pour un métier déjà déterminé. Le plus souvent, ces études sont sanctionnées par un diplôme d’État. Elles concernent le social, l’art, la police et l’armée et le monde paramédical. Les écoles de commerce et d’ingénieurs sont différentes. Elles ne s’intègrent pas dans la catégorie des écoles spécialisées. Il s’agit de la deuxième voie possible. Dans ces écoles, on trouve des classes préparatoires qui forment la troisième direction possible. Elles préparent pour les concours dans les grandes écoles. Elles s’inscrivent dans la continuité directe du bac. C’est-à-dire qu’elle se base sur les séries. On a ainsi les prépas littéraires, scientifiques et enfin économiques ou commerciales. Les titulaires d’un bac général et les STMG ont également leurs classes préparatoires. Les cycles courts sont la quatrième possibilité. Courts, car la formation ne dure que 2 ans. Le premier se termine par l’obtention d’un DÛ ou diplôme universitaire de technologie. Les débouchés sont multiples. En effet, la formation est polyvalente. Le deuxième est sanctionné par le BTS ou brevet de technicien supérieur. Il y a aussi le BTSA ou brevet de technicien supérieur agricole. La dernière route est la plus classique. Intégrer une université. Le choix dépend des motivations et des aptitudes des bacheliers.